romans

Critique: Caroline chérie

Caroline chérie

de Jacques Laurent



4ème de couverture :

Au cours d’une partie de campagne au bois de Vincennes, le chevalier Gaston de Salanches fait connaissance, en ce 14 juillet 1789, de la ravissante Caroline de Bièvre, qu’il a croisée dans un bal. Quoique engagé, il entreprend l’éducation amoureuse de la mutine Tourangelle. Mais déjà, de Paris, leur parvient la rumeur de la Bastille...
Née sous le signe des voyages et des rencontres, poursuivie par la persécution des sectaires et par la convoitise des séducteurs, coici Caroline emportée dans la tourmente révolutionnaire. Afin de conserver intacts son honneur et sa vie, son fougueux tempérament la poussera à sacrifier sa vertu...
Fresque historique dans la tradition d’Autant en emporte le vent, Caroline chérie s’est vendu à plus de cinq millions d’exemplaires et a été traduit dans douze pays. Une série devenue phénomène de société lorsque la jeune aristocrate fut incarnée par Martine Carol, accèdant ainsi au statut de sex-symbol.

Genre : Historique, Romance.

Mon avis:

Merci à Babelio pour ce livre que j’ai reçu grâce à la masse critique.

J'ai tenu bon et je n'ai pas lu les autres critiques du livre avant d'écrire la mienne. Vous aurez donc mon avis sans influences extérieures, en positif ou négatif.

J'ai postulé pour ce livre car il m'a fait penser à "Angélique, Marquise des Anges" d'Anne et Serge Golon, que j'ai beaucoup aimé. J'ai espéré retrouver l'ambiance et la qualité de ce livre…

Le livre se lit facilement. Une fois dedans, on va jusqu'au bout assez rapidement. J'ai appris quelques éléments sur la révolution mais pas autant que je l'espérais. Caroline passe la plupart de son temps à fuir la guillotine et comme elle, on reste beaucoup dans l'ignorance de ce qui se passe à Paris. Cette première partie se passe de 1789 à 1794 et on ne parle jamais de l'exécution du roi Louis XVI! (janvier 1793)

Autre petite déception, j'avais espéré découvrir les coulisses de la cour, après avoir découvert celle de Louis XIV dans "Angélique". Mais on n'en parle pas.

Le quatrième de couverture et la préface insistent beaucoup sur la ressemblance avec "Autant en emporte le vent" de Margaret Mitchell. Je n'ai donc pas pu m'empêcher d'y penser tout le long de ma lecture et de comparer les deux héroïnes. Par plusieurs points elles se ressemblent. Elles sont égoïstes, coléreuses, très belles, elles vivent pendant une période troublée, leurs modes de vie sont détruits par la guerre, … Scarlett est une vrai peau de vache, mais elle reste attachante. On comprend ce qui attire Rhett Butler. Son caractère fort, sa volonté de fer, … Elle ne veut dépendre de personne, prend sa vie en main et assume ses actes. Je trouve Caroline bien fade à côté. Elle me semble fort stéréotypée. Une belle plante frivole avec des œillères. Le monde se désagrège autour d'elle, des gens se font tuer à la pelle et elle ne pense qu'à refaire son intérieur, s'acheter des robes, … Je comprends bien qu'elle fait l'autruche pour se protéger, mais là c'est une autruche de compétition. Après la façade de beauté, il ne reste rien, sauf une enfant gâtée qui ne voit pas ce qu'il y a de mal à mentir, tromper, …

Comme il est dit dans la préface, ce roman a été écrit pour devenir un best-seller. Il y est arrivé. On retrouve une bonne partie des ingrédients. Mais pour moi il manque le principal. Des personnages réalistes, attachants et qui ont de la profondeur. Le résumé et les références m'ont attirée dans ce premier tome mais je ne me lancerai pas dans la suite.

012



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Critique: Deuxième femme

Deuxième femme

de Caroline Pochon




4ème de couverture :

Hortense débarque au Fespaco, le festival de cinéma de Ouagadougou. C’est la première fois qu’elle vient en Afrique. Elle a le coup de foudre pour Seydou, ’le poète de Keur Massar’. Coup de foudre réciproque. Il l’invite dans son village près de la mer, au Sénégal. Là-bas, elle découvrira la véritable Afrique, pas celle des cartes postales. Il lui demande de devenir sa femme. Sa deuxième femme. Car Seydou est déjà marié. Très amoureuse, Hortense accepte. Elle va être initiée à la vie de deuxième femme au Sénégal, et perdre ses repères. Peu à peu, le sel de la mer rongera ses espoirs les plus fous...
Journal intime d’une passion africaine vécue jusqu’au bout, Deuxième femme met en jeu les limites psychologiques, les frontières culturelles, la spiritualité aussi bien que la sensualité. Le scandale y renoue avec l’amour fou. La complexité des relations Nord/Sud s’y déploie à travers une histoire où le romantisme couche avec la cruauté.


Genre : Littérature française

Mon avis
:

Merci à Babelio pour ce livre que j’ai reçu grâce à la masse critique.


Ce roman est écrit sous la forme du journal intime d'Hortense, jeune française passionnée par l’Afrique. Après une déception amoureuse et une dépression, elle décide de quitter sa ville et s’envole pour Ouagadougou. Là-bas elle rencontre le poète de Keur Massar. Ils tombent éperdument amoureux l’un de l’autre. Petit problème, il est déjà marié… Elle accepte l’inacceptable. Devenir la seconde épouse.


Les premières pages m’ont paru un peu bizarres. Quelque chose me gênait. Le texte est écrit comme on pense. Les verbes, lorsqu’il y en a, sont conjugués au présent. Ce sont souvent des suites d’idées, d’adjectifs qui donnent une sensation, une impression. Il m’a fallu un peu de temps pour m’habituée. Cette technique donne aux descriptions un côté personnel. Cette suite de mots fait apparaitre des images qui sont différentes pour chacun. On sent l’ambiance africaine. On sent aussi l’instabilité de la narratrice.


J’ai essayé de me mettre à la place de l’héroïne. Pas facile. A chaque obstacle, je me dis qu’elle va renoncer, faire marche arrière. Moi-même j’aurai déjà craqué depuis longtemps. Et non, elle respire un bon coup et se lance un peu plus loin dans cette histoire. J’ai eu d’autant plus de mal à la comprendre que je ne suis pas du tout attirée par la culture africaine. Où est sa limite ? Comment supporte-t-elle ça ? Immergée dans une culture complètement différente, être considérée par sa belle-famille comme un porte-monnaie ambulant, changer de religion du jour au lendemain, subir sans cesse de nouvelles épreuves avec de moins en moins de soutient de l’homme aimé. Et c’est là que j’ai été accrochée pour de bon. Je voulais savoir qu’elle était sa limite. J’ai imaginé plusieurs fins, que je n’aurai même pas envisagées au début. Mon état d’esprit a évolué au fur et à mesure de ma lecture. Je me suis laissée convaincre que cette vie n’est pas si mal. Comme elle, j’ai souhaité me débarrasser de la première épouse.


J’ai été contente de la fin. (spoiler) La réalité reprend le dessus. C’est un seau d’eau froide. Le retour en France n’est pas facile. Les gens semblent différents là-bas. Les sentiments aussi. Chacun retourne à sa vie après ces désillusions. On fait un trait sur cette aventure, … Pas tout à fait. Mon passage préféré arrive. La lettre de la première femme. On découvre alors les vrais sentiments de cette première épouse, trompée, humiliée, … Ce qu’elle pense à chaque étape de l’histoire, ses peurs, ses envies, sa colère, sa haine pour cette blanche … Et le travail qu’elle a fait sur elle pour pardonner. Et de tout ça, il reste l’amitié entre ces deux femmes.

011

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Critique: La couleur des sentiments

La couleur des sentiments
(The Help)

de Kathryn Stockett




4ème de couverture :

Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s'occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité. En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L'insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s'enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s'exiler dans un autre Etat, comme Constantine, qu'on n'a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l'ont congédiée. Mais Skeeter, la fille des Phelan, n'est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s'acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui l'a élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même lui laisser un mot. Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié ; moins encore la toléreraient. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante. Passionnant, drôle, émouvant, La Couleur des sentiments a conquis l'Amérique avec ses personnages inoubliables. Vendu à plus de deux millions d'exemplaires, ce premier roman, véritable phénomène culturel outre-Atlantique, est un pur bonheur de lecture.

Genre : Comédie dramatique.

Mon avis
:

Ça y est, je l'ai lu. Après en avoir tant entendu parler et lu toutes ses critiques positives, je ne pouvais pas passer à côté.

Et je ne regrette pas du tout. Je l'ai lu en quelques jours, malgré le boulot, ...

L'histoire est dynamique, avec les visions des différents personnages qui se succèdent, qui se répondent, ... On s'attache aux personnages, on en déteste d'autres.

L'histoire nous immerge dans les années 60. Ce livre ne raconte pas seulement le malheur de la communauté noir. C'est aussi une description du quotidien de cette époque, les relations entre les hommes et les femmes, entre les parents et les enfants, entre femmes, entre amies, entre blancs et noires, ... Tous les sujets y sont abordés. Ces fameuses 60s, "golden 60s". Personnellement, je n'aurais pas voulu y vivre, même en tant que riche blanche. J'ai retrouvé dans ce livre l'ambiance que j'avais déjà découvert dans le film "le sourire de Mona Lisa" et dans la série très réussie "Mad Men". Plein de règles, de convenances, de limites qu’on n’ose pas franchir, qu'on ne peut pas franchir, les inégalités de couleur et de sexe. La ségrégation y est très forte. On a l'impression qu'on est toujours au temps de l'esclavage. Et pourtant, seulement 50 ans nous séparent! Je me sens très loin de leur façon de penser, de vivre. Est-ce typique des USA?

Après cette lecture je suis soulagée de vivre à notre époque.


010

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Critique: Hunger games T3: la révolte

Hunger games T3: la révolte.

Suzanne Collins





4ème de couverture:

Contre toute attente, Katniss Everdeen a survécu aux Hunger Games à deux reprises. Mais alors qu'elle est sortie de l'arène sanglante vivante, elle n'est toujours pas en sécurité. Le Capitole est en colère. Il veut se venger. Qui pensent-ils devrait payer pour les troubles ? Katniss. Et ce qui est pire, le Président Snow a été parfaitement clair sur le fait que personne d'autre n'est en sécurité non plus. Ni la famille de Katniss, ni ses amis, ni les habitants du District 12.

Genre: S-F, Jeunesse.

Mon avis:
Ma participation à une lecture commune sur le site livraddict me pousse à écrire cette chronique. J'avoue que comme beaucoup dans ce sujet du forum, j'ai un peu plus de mal avec ce dernier tome.

J'ai été moins touchée que dans les deux tomes précédents. Pourquoi?
Peut être parce que Katniss a déjà vécu tant d'horreurs qu'on s'y habitue?
Ou le triangle "amoureux" entre Katniss, Peeta et Gale? Je ne suis pas friande de ces situations sentimentales compliquées.
Ou tout simplement mon état d'esprit personnel?

On sent la fragilité intérieure de Katniss. On se demande comment elle tient toujours debout. J'ai apprécié le fait qu'il y a toujours un doute. Qui mène vraiment la barque, où la révolution va emmener tout le monde, n'échange-t-on pas un dictateur pour un autre. Les personnages ont-ils vraiment leur mot à dire, ou ne sont -ils que des marionnettes  ?

Le côté sanglant est toujours présent. Lorsque l'on est pris dans l'histoire et qu'on lit assez vite, on peut faire abstraction (en partie) de toute cette violence. Mais j'ai parfois pris le temps de lire chaque détail. Comme pour les deux autres tomes, c'est assez effrayant.

La fin me parait logique. Les conversations entre Katniss et le président Snow, puis son exécution sont vraiment bien. Les remises en question des hunger games, les visions divergentes de chaque protagoniste,... toutes ces parties font vraiment réfléchir.

En général, j'ai bien apprécié cette trilogie. Un peu moins ce dernier tome. J'aime bien les dystopies. Elles permettent de réfléchir à nos dérives, les conséquences, ...


009

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Critique: Angélique marquise des anges

Angélique, marquise des Anges

Anne et Serge Golon




4ème de couverture:

"Il se peut que nous soyons des gueux, dit Angélique à voix très haute et très distinctement, mais nous au moins, nous ne cherchons pas à empoisonner le roi!" Les rires moururent sur les visages et un silence pesant tomba... On regardait Angélique avec stupeur.
Ce jour-là, le destin d'Angélique est scellé. Certes, son jeune âge l'empêche encore de comprendre les rouages qui régissent le monde, mais Fouquet voit déjà en elle un réel danger et finit par la frapper dans ce qu'elle a de plus cher: son époux, le comte Joffrey de Peyrac. Celui-là même auquel elle a fini par céder, malgré sa méfiance initiale, et dont l'extrême raffinement a suffi pour la séduire. Aussi, quand on arrête Joffrey pour sorcellerie, c'est comme si tout s'effondrait autour d'elle. Car entre eux, il n'est de sortilèges que d'amour...

Genre: Historique, Romance.

Mon avis:

Cette fresque historique, qui compte de nombreux volumes, retrace l'histoire d'Angélique.


Cette série a été rendue célèbre par son adaptation cinématographique. Mais je pense que ça donne une mauvaise image de l'œuvre littéraire. Les films sont moins réalistes, plus « fleur bleue ». On pense à un roman à l'eau de rose alors que ce n'est pas du tout le cas. L'histoire est parfois dure.

Dans ce premier volume, on découvre son enfance et ses premières découvertes. Ensuite son mariage arrangé avec le comte de Peyrac, un infirme riche qui lui est imposé par son père. Le changement dans ses sentiments pour son mari, et pour finir, les complots contre le roi, ... qui viendront tout détruire.
Ce roman nous plonge dans la France de Louis XIV. Réaliste, c'est les habitudes et la façon de vivre de l'époque qui sont décrites, ainsi que les mœurs de la cour, la vie du peuple, ... On s'attache rapidement à l'héroïne. On vit ses aventures avec elle. On partage ses sentiments. On visite avec elle toutes les couches de la société. Il y a parfois quelques longueurs mais on les oublie vite.

Les suites sont tout aussi intéressantes. On y découvre la cour de Louis XIV à son apogée, les pirates de méditerranée, les débuts de la chimie, les harems des sultans, la vie des protestants de La Rochelle, et enfin, le nouveau monde.

Angélique, Marquise des Anges, 1957
Angélique: le Chemin de Versailles, 1958
Angélique et le Roy, 1959
Indomptable Angélique, 1960
Angélique se Révolte, 1961
Angélique et son amour, 1961
Angélique et le Nouveau Monde, 1964
La Tentation d'Angélique, 1966
Angélique et La Démone, 1972
Angélique et le Complot des Ombres, 1976
Angélique à Québec, 1980
Angélique: la Route de l'Espoir, 1984
La Victoire d'Angélique, 1985

008

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Critique: Loup, y es-tu?

Loup, y es-tu?

De Henri Courtade



4ème de couverture:

Et si les êtres maléfiques des contes de notre enfance existaient réellement? Sans doute ces créatures vampiriseraient-elles notre planète. Elles seraient de tous les génocides, manipuleraient les plus grands dictateurs. Bref, tapies dans l’ombre d’Hitler ou sous le feu des projecteurs des plateaux télé, elles auraient entre leurs mains expertes le devenir de l’humanité. Sinistre tableau ! Si de tels êtres vivaient, il serait à souhaiter que leur alter ego bienfaisant existe également. Qu’en ce début du XXIe siècle, ces personnages merveilleux s’éveillent et décident de se battre. Et alors, qui sait de quel côté la balance pencherait…

Genre: Fantastique

Mon avis:

En voyant la couverture pour la première fois, j'ai cru que j'avais à faire à un énième livre sur les vampires. En regardant de plus près, pas du tout.

J'ai trouvé l'idée originale. Que ce passerait-il si les personnages de contes de fées étaient réels? Voir l'Histoire sous un autre angle, ...

J'aurais du écrire cet article dès la fin de ma lecture. Maintenant mes souvenirs ne sont plus très clairs et je n'ai plus le livre pour le feuilleter.

On commence cette aventure avec la réapparition d'héroïnes de contes. Et assez rapidement de leurs disparitions. Pendant une bonne partie de l'histoire, j'ai essayé de comprendre la logique. Elle se passe à notre époque, mais il y a des flash-backs vers un passé très lointain. Que s'est-il passé entre? J'ai un esprit assez analytique et ça a été une "torture". Par exemple, Blanche neige a un père. J'en ai donc déduit au début qu'elle devait être une réincarnation, née à notre époque. Mais les sorcières, elles, n'ont jamais disparu. Où est l'équilibre?

Heureusement pour moi, tout s'explique logiquement avant la fin. L'équilibre reste parfait. Chaque action à sa conséquence, ... Je m'étais lancée dans de nombreuses fausses pistes mais en avait aussi découvert de vrais toute seule.

J'ai bien aimé voir l'Histoire du point de vue des nains et des sorcières. Imaginer Hitler comme un pantin, ou voir le "féerique" être rattrapé par la réalité des camps de concentration, ... ça fait réfléchir. Et c'est original.

J'ai aussi beaucoup aimé la couverture. Il y a plein de petits détails à remarquer. Je vous laisse les découvrir.

En résumé, c'est une bonne petite lecture, distrayante. Le début est un peu lent. La fin donne un petit suspense. Y aura-t-il une suite?

007

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Critique: Jésus vidéo

Jésus vidéo

de Andreas Eschbach




Genre : Thriller

Mon avis:

J'ai beaucoup apprécié ce livre. 

J'ai écrit le résumé après mon avis car je pense que c'est encore mieux lorsque l'on ne sait pas de quoi ça parle.  La révélation du résumé n'arrive pas tout de suite.  Les différents personnages arrivent dans l'histoire au compte-goutte, et la révélation nous est faite en même temps qu'à eux.  C'est vraiment bien tourné.  Durant tout le livre, les héros suivent une piste, puis une autre qui s'avère erronée, ...  Le moindre détail est important, le moindre personnage secondaire apporte sa pierre à l'édifice.  A chaque piste, on imagine la suite de l'histoire, puis un nouvel élément remet tout en question.  Et toutes nos hypothèses tombent à l'eau.

De plus, le style d'écriture est très bon.  Ce n'est pas un thriller « grand public », écrit à la va-vite.  Il est tout à fait accessible mais on sent un travail sur la forme.  Chaque phrase, chaque mot a son utilité et est au service de l'histoire.  Je ne me suis pas ennuyée un seul instant, alors que je n'ai pas beaucoup l'habitude des thrillers.  J'ai aussi appris des choses sur Jérusalem, la Palestine, ... 

Et quand on pense que tout est fini et perdu, ça repart.  Une nouvelle révélation réveille nos espoirs d'avoir une vraie réponse à ce mystère. 
La fin est une bonne fin.  La boucle est bouclée. 

4ème de couverture:

Non loin de Jérusalem, dans une tombe inviolée depuis deux mille ans, une mission d'archéologie exhume le manuel d'utilisation d'une caméra vidéo dont la sortie sur le marché est prévue... dans trois ans.
Un homme muni d'un caméscope aurait-il visité la Palestine du Ier siècle ? Si oui, que sont devenus l'appareil et les enregistrements ? Et, surtout, qu'a-t-on, qui a-t-on filmé? S'agit-il de la plus redoutable découverte archéologique de tous les temps ou d'un canular de génie?

En terre de Palestine et d'Israël, sur fond d'expertises scientifiques, de négociations acharnées et de sectes obscurantistes, s'engage une course effrénée où s'affrontent chercheurs, médias avides de sensationnel et services spéciaux du Vatican. Tandis que trois jeunes gens téméraires poursuivent leur quête parallèle et s'approchent pas à pas de révélations que tous ne jugent pas bon de rendre publiques. Ne feront-elles pas vaciller les fondements mêmes de la culture occidentale ?


006

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Critique: La Quête d'Ewilan, tome 3 : L'île du Destin

La Quête d'Ewilan, tome 3 : L'île du Destin

de Pierre Bottero



4ème de couverture :

Il s'agissait d'un loup assez jeune, au torse puissant et aux crocs impressionnants. Assis sur ses pattes arrière, il les observait avec curiosité, sans une once de crainte. Camille marcha dans sa direction. Il ne lui prêta pas une attention particulière, mais, quand elle ne fut plus qu'à deux mètres de lui, il montra les dents et se mit à grogner. Elle s'immobilisa. Recule, lui ordonna Edwin à mi-voix. Sans tenir compte de ses paroles, Camille s'accroupit lentement, regardant le loup dans les yeux.

Genre : Jeunesse Fantasy

Mon avis
:

Troisième et dernier tome. 

Les spires sont libérés.  Les dessinateurs ont de nouveau accès à l'imagination.  Il faut maintenant retrouver les parents d'Ewilan et faire payer les responsables. 

Salim est parti avec Ellana pour apprendre à être un marchombre.  Cette absence doit durer plusieurs années.  Je trouvais ça assez intéressant.  Cela permettrait aux personnages de mûrir, de se remettre en question, ...  Mais, hélas, l'auteur n'a pas su attendre.  A peine quelques pages et quelques loups suffisent à ramener Salim et Ellana.  J'ai trouvé ça vraiment dommage. 

Pour libérer ses parents, Ewilan à besoin de son frère, resté dans notre monde.  C'est enfin l'occasion d'avoir des explications sur leur passé.  Enfin, on comprend pourquoi la famille d'accueil d'Ewilan ne l'aime pas.  Idem pour Salim.  Le manque de cohérence dans les sentiments et les actions des parents adoptifs d'Ewilan s'explique. 
Le comportement du frère a aussi changé, du tout au tout, et il accepte de les suivre.  On découvre que ses facultés, bien que différentes de celle d'Ewilan, sont elles aussi très puissantes.  L'amour est aussi au rendez-vous pour lui. 

Tous de retour, il est temps de s'occuper de la libération de leurs parents.  Et vaincre la traitresse qui les a piégés. 

Généralement, j'apprécie les romans jeunesses.  Mais ici j'ai eu un goût de trop peu.  Du point de vue de l'action, du concept, l'histoire, ... c'était très intéressant.  Je l'ai lu assez vite et avec plaisir la plupart du temps.  Mais la façon dont c'est raconté m'a souvent laissée perplexe.  J'ai vraiment ressenti un manque de justesse dans la psychologie des personnages.  Les descriptions des attitudes, des caractères, ...  sont aussi parfois assez pauvres.  On dirait que l'auteur s'est obligé à mettre un adjectif de temps en temps.  Et pas toujours bien choisi. 

J'espère ne pas avoir fait une montagne d'une impression que j'ai eue au début de ma lecture.  Mais, vu le succès de ces livres et les nombreuses chroniques positives, mon discours ne peut que renforcer notre esprit critique. 


005

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Critique: La Quête d'Ewilan, tome 2 : Les Frontières de Glace

La Quête d'Ewilan, tome 2 : Les Frontières de Glace

de Pierre Bottero



4ème de couverture :

Revenus dans l’Empire de Gwendalavir, Ewilan et Salim partent avec leurs compagnons aux abords des Frontières de Glace pour libérer les Sentinelles. Ils repoussent en chemin les attaques de guerriers cochons, d’ogres et de mercenaires du Chaos, alliés des Ts’liches résolus à tuer Ewilan, mais se découvrent un peuple allié : les Faëls. Salim se lie d’amitié avec une marchombre, dont les pouvoirs le fascinent ; tandis que face au maître d’armes, Ewilan assoit son autorité et affermit son Don. Malgré les attaques d’une goule, la petite troupe parvient à destination. Là, Ewilan découvre le secret du Dragon et libère les Sentinelles. Désormais, elle peut se consacrer à sa quête : la recherche de ses parents.

Genre
: Jeunesse Fantasy

Mon avis
:

Ce deuxième tome m'a beaucoup fait penser au seigneur des anneaux.  Au fil des pages, on rencontre de nouveaux personnages qui vont faire route ensemble.  Chacun a des caractéristiques particulières.  Guerriers, guérisseur, érudit, ...  Une longue marche les attends.  Il y a même une histoire de corde magique!  On dirait vraiment la communauté de l'anneau. 

La psychologie des personnages reste assez pauvre.  Des histoires d'amour commencent à se profiler, mais on s'y attend.  Les dialogues manquent parfois de naturel. 
Dans ce tome, on en apprend un peu plus sur la famille d'Ewilan.  L'espoir que ses parents ne sont pas morts renaît. 

Des scènes d'actions alternent avec des scènes plus lentes de voyage.  Mais on ne reste jamais longtemps tranquille. 
Le combat final contre le gardien a répondu à mes attentes.  Ce n'est pas la force pure qui peut gagner mais la subtilité et les sentiments. 

Le livre se termine sur des adieux "déchirants" entre Ewilan et Salim.  Mais ne vous inquiétez pas.  Le troisième tome va arranger ça.

Critique: La Quête d'Ewilan, tome 3 : L'île du Destin



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Critique: La Quête d'Ewilan, tome 1 : D'un monde à l'autre

La Quête d'Ewilan, tome 1 : D'un monde à l'autre

de Pierre Bottero



Fait partie du Baby Challenge 2011 jeunesse.


4ème de couverture :

Quand Camille vit le poids lourd qui fonçait droit sur elle, elle se figea au milieu de la chaussée. Son irrépressible curiosité l'empêcha de fermer les yeux et elle n'eut pas le temps de crier... Non, elle se retrouva couchée à plat ventre dans une forêt inconnue plantée d'arbres immenses. Te voici donc, Ewilan. Nous t'avons longtemps cherchée, mes frères et moi, afin d'achever ce qui avait été commencé, mais tu étais introuvable...


Genre
: Jeunesse Fantasy

Mon avis:

Dès les premières lignes, l'action commence.  Un camion fonce sur l'héroïne et elle disparaît mystérieusement.   C'est efficace pour captiver un jeune public.  On obtiendra quelques infos sur les personnages, mais plus tard, une fois que le lecteur est accroché. 

Dans l'ensemble, j'aime les concepts de mondes parallèles, de "pas de côté", de l'imagination, ...  Mais j'ai trouvé ce premier tome assez pauvre du point de vue psychologique.  Les deux héros sont malheureux dans notre monde, mal aimés de leurs familles, ...  ça tombe bien, ils n'auront donc pas le mal du pays!   J'ai aussi trouvé le style d'écriture assez plat.  Les dialogues ne sont pas toujours très naturels.  Les descriptions sont assez basiques, il manque un "je ne sais quoi". 

Heureusement, il y a l'action, la découverte de ce nouveau monde, ... et ce que je préfère, l'apprentissage du dessin dans l'imagination.  C'est vraiment un concept puissant, qui permet beaucoup de possibilités.  Les duels avec le mercenaire du chaos montre bien cela.  Ewilan doit réfléchir vite et être plus inventive que son ennemi.  C'est très bien trouvé.  Il y a aussi la tension de la traque.  Il ne faut pas laisser de traces, ... 

J'ai lu une première fois ce livre pour avoir une idée.  Je n'avais pas senti le besoin pressant d'acheter les deux tomes suivants.  Mais avec le baby challenge jeunesse, je m'y suis remise.  J'ai relu le premier tome, puis les deux suivants. 

Voici ce que j'en pense:
Critique: La Quête d'Ewilan, tome 2 : Les Frontières de Glace


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Critique: Le vol des cigognes

Le vol des cigognes

de
Jean-Christophe Grangé



Fait partie du Baby Challenge 2011 Thriller.

4ème de couverture:

Un ornithologue suisse est trouvé mort d'une crise cardiaque... dans un nid de cigognes. Malgré cette disparition, Louis, l'étudiant qu'il avait engagé, décide d'assumer seul la mission prévue : suivre la migration des cigognes jusqu'en Afrique, afin le découvrir pourquoi nombre d'entre elles ont disparu durant la saison précédente...
Parmi les Tsiganes de Bulgarie, dans les territoires occupés par Israël, puis en Afrique, Louis court d'énigme en énigme et d'horreur en horreur : observateurs d'oiseaux massacrés, cadavres d'enfants mutilés dans un laboratoire... Les souvenirs confus de son propre passé - ses mains portent des cicatrices de brûlures depuis un mystérieux accident - se mêlent bientôt à l'enquête. Et c'est au coeur de l'Inde, à Calcutta, que surgira l'effroyable vérité...

Suspense, imagination, vérité documentaire : ce thriller captivant, véritable coup de maître, est le premier roman de l'auteur du best-seller "Les Rivières pourpres".

Genre: Thriller

Mon avis:

J'ai lu « les rivières pourpres » de Grangé, il y a plus de 9 ans et j'ai adoré.  Depuis, j'ai été attirée par ses livres sans pour autant sauter le pas.  Et voilà, mon deuxième Grangé est aussi son premier roman!

Dans cette histoire, on suit un jeune parisien, assez aisé, qui n'a jamais rien fait d'autre qu'étudier.  Il se retrouve à voyager seul, à la poursuite de cigognes.  Mais très vite c'est lui qui va être suivi puis pourchassé. 

L'histoire en elle-même est bien.  L'intrigue est solide.  Il y a plusieurs mystères à élucider, des histoires de diamants, de cœur, de cigognes, de famille, ...  Petit à petit on peut faire les liens, les pièces se mettent en place d'elles-mêmes, le passé s'éclaircit.  J'ai deviné certains faits toute seule, et je suis restée étonnée par d'autres.  J'ai lu la fin d'une traite pour avoir enfin toutes les réponses. 

Pour revenir au personnage principal, je suis parfois restée dubitative devant ses ressources.  L'étudiant désabusé du début se transforme en baroudeur, violent et très résistant.  J'ai des doutes sur la capacité d'un citadin à s'adapter si vite à la vie dans la jungle.  Il marche plusieurs jours de suite dans de très mauvaises conditions et arrive à suivre le rythme de ses guides, des natifs du coin.  Tout ça, sans manger de viande!   

Comme dans ses autres livres, il y a de nombreuses scènes sanglantes.  J'ai eu un peu de mal avec certaines descriptions de blessures et de tortures très réalistes.  Trop peut-être...  Où va-t-il chercher tout ça?  Je ne conseille pas cet auteur aux âmes sensibles.   

Maintenant je dois répondre à cette question:  Est-ce que j'en lis un autre ou j'attends encore dix ans? 
A suivre  ;-)



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Critique: Deux soeurs pour un roi

Deux sœurs pour un roi
(The other Boleyn girl)

de Philippa Gregory


4ème de couverture :

" Je serai sombre, française, à la mode et difficile ; vous serez douce, ouverte, anglaise et belle. Quelle paire nous formerons ! Quel homme pourra nous résister ? " Tels sont les premiers mots prononcés par Anne Boleyn à l'endroit de sa sœur Marie quand elle la rejoint, en 1522, à la cour d'Angleterre. Introduite au palais de Westminster, à l'âge de 14 ans, Marie Boleyn séduit le roi Henri VIII auquel elle donnera deux enfants. D'abord éblouie par le souverain, elle comprend qu'elle sert d'appât au milieu des complots dynastiques. Quand l'intérêt du roi pour elle s'émousse, Anne est chargée de le séduire à son tour. Désir, haine, ambitions, trahisons. Se déroulant sur quinze ans, cette fresque historique, racontée à la première personne par Marie Boleyn, dépeint les rivalités au sein de la dynastie des Tudor. Une histoire qui se terminera dans le sang.

Genre : Historique

Mon avis:

Pendant toute l'histoire nous suivons Marie Boleyn, la plus jeune des trois Boleyn, à la cour du grand Henry VIII.  Il apparaît très vite qu'elle est naïve, gentille et douce.   Ce qui n'est pas l'idéal pour survivre à la cour.  De plus, son obéissance envers sa famille, rongée par l'ambition, va mettre à mal son sens du devoir et la faire renoncer à ses besoins et envies.   L'utilisation de la première personne du singulier nous permet de nous attacher très facilement à ce personnage.  Cela donne aussi du réalisme à l'histoire.  On se croit vraiment dans les appartements privés du roi et de la reine, on les écoute parler, ... 

Anne est tout le contraire de sa sœur.  Elle prend sa vie en main, sait ce qu'elle veut et ose le dire.  Ce qui lui vaudra un exil.  Les deux sœurs s'aiment et, en même temps, c'est une lutte continuelle pour être la meilleure; au sein de la famille, aux yeux de leur frère, du roi, ...  Malgré son cœur qui semble parfois de pierre, on lui découvre des côtés fragiles.  Elle a dû renoncer à son amour et a dû se faire une nouvelle place.  Pendant plusieurs années, elle va tenir le roi en haleine, lui promettant monts et merveilles mais sans jamais se donner complètement.  Jusqu'à ce que la reine Catherine, aimée du peuple, soit bannie.  Son ambition va, hélas, la mener à sa perte.  Elle apprend au roi Henry VIII a être un vrai tyran et cela va se retourner contre elle.  Une fois mariée, elle doit absolument lui donner un fils et être irréprochable.  A mon avis, les choses deviennent vraiment dangereuses pour elle à la mort de la reine Catherine : Anne peut être reniée, ou pire, sans que le roi soit de nouveau lié à sa première femme.  De nouvelles jeunes filles gagnent les faveurs du roi en utilisant la technique d'Anne.  La chute devient inévitable. 

Ce livre est vraiment bien pour ceux qui s'intéressent à l'histoire, la vie des puissants, les complots, ...  Je suis restée plongée dans l'histoire jusqu'au bout, malgré la longueur.  On est même triste lorsque ça se finit.  J'attends avec impatience la traduction des autres romans de Philippa Gregory. 

L'adaptation au cinéma:

Le film "Deux sœurs pour un roi" de Justin Chadwick suit assez bien le livre.  On y retrouve bien l'ambiance, les sentiments des personnages, ...  Bien sûr, le film étant plus court que le livre, certaines parties de l'histoire ont été supprimées ou résumées.  Dans le film, on a l'impression qu'Anne arrive à se faire couronner reine en quelques mois alors que cela a pris plusieurs années.  On suit moins la vie sentimentale de Marie, ...  Ces raccourcis sont très bien réalisés et n'enlèvent rien à l'histoire de base. 
Un point un peu dommage, le film fait croire que la mère des Boleyn (jouée par Kristin Scott Thomas) essaie de préserver ses enfants contre le despotisme des hommes.  Dans le livre, elle est plutôt du même côté que son frère et son mari, sans un mot gentil pour ses filles. 



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