Où est-ce que j'en suis?

Où est-ce que j'en suis?

Cela fait longtemps que je ne vous ai pas donné de nouvelles.  Dans ma dernière newsletter, je vous parlais de nouvelles idées.  Mais sans plus.  Si vous avez répondu au dernier sondage, vous avez déjà un gros indice. 

Mais commençons par le début. 

Les mauvaises nouvelles

- Début décembre, Schleiper a mis fin à mon contrat.  J'étais à la fin de la période d'essai, ils pouvaient me virer sans motif.  Mais les raisons invoquées me restent un peu en travers de la gorge.  J'ai eu le malheur de dire, à mon entretien d'embauche, que j'espérais, un jour lointain, ouvrir mon propre commerce.  Erreur!  Ils cherchaient quelqu'un jusqu'à la retraite...  Qui a encore envie de rester toute sa vie dans le même job, sans perspective d'avancement, alors qu'on a les moyens de prétendre à mieux?  Enfin, ils m'ont quand même engagée, mais ont continué à chercher quelqu'un d'autre.  Mes compétences n'étaient pas mises en doute.  Je me retrouve pourtant au chômage.  "Déprime". 

- Autre coup dur, les cours.  Pour l'un d'eux, nous avons accueilli un futur libraire.  Il s'installe à Bruxelles.    Nous avons posé une foule de questions.  Certaines réponses m'ont rassurée, d'autres beaucoup moins.  C'est surtout la somme qu'il prévoit pour son stock qui m'a laissée sans voix.  Pour 100 m2, il a prévu un stock de livres de 100 000 €.  Soit il voit très grand, soit je suis complètement à côté de mes pompes pour mes estimations.  Hélas, je sens que c'est la deuxième hypothèse la plus plausible.  Et "re-déprime". 

- De plus, les cours ne sont pas très motivants.  En première, nous espérions que les cours seraient plus "pratiques" en deuxième.  Et bien non.  La plupart des profs nous dépriment et nous dégoûtent du métier de libraire.  Heureusement, certains font tout l'inverse.  Pratiquement tous mes camarades ont renoncé à ouvrir une librairie.  Je suis un peu dans le cas aussi.  Je renonce à une librairie "classique" mais je ne renonce pas à avoir mon propre commerce.  Ce sera juste différent. 

Mais arrêtons de voir les côtés négatifs! 

- Mon travail chez Schleiper m'a donné de nouvelles idées.  Au début de cette aventure, je me suis posée la question de "qu'est-ce que j'aime".  La lecture est venue en premier.  Mais j'ai découvert qu'il y a d'autres choses qui me plaisent (heureusement) et qui peuvent devenir une source de revenu.  D'ici quelques jours, j'espère pouvoir mettre à jour tout mon concept.  La librairie n'aura plus autant d'importance.  Je vais me recentrer sur une autre passion, les loisirs créatifs, sous forme d'ateliers de découverte ou de perfectionnement.  Pour ceux qui me suivent depuis le début, c'est un gros changement.  Mais il est utile si je veux un jour créer mon propre métier.  J'y pense aussi depuis plusieurs mois.

La suite bientôt. 

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