Critique: Caroline chérie

Caroline chérie

de Jacques Laurent



4ème de couverture :

Au cours d’une partie de campagne au bois de Vincennes, le chevalier Gaston de Salanches fait connaissance, en ce 14 juillet 1789, de la ravissante Caroline de Bièvre, qu’il a croisée dans un bal. Quoique engagé, il entreprend l’éducation amoureuse de la mutine Tourangelle. Mais déjà, de Paris, leur parvient la rumeur de la Bastille...
Née sous le signe des voyages et des rencontres, poursuivie par la persécution des sectaires et par la convoitise des séducteurs, coici Caroline emportée dans la tourmente révolutionnaire. Afin de conserver intacts son honneur et sa vie, son fougueux tempérament la poussera à sacrifier sa vertu...
Fresque historique dans la tradition d’Autant en emporte le vent, Caroline chérie s’est vendu à plus de cinq millions d’exemplaires et a été traduit dans douze pays. Une série devenue phénomène de société lorsque la jeune aristocrate fut incarnée par Martine Carol, accèdant ainsi au statut de sex-symbol.

Genre : Historique, Romance.

Mon avis:

Merci à Babelio pour ce livre que j’ai reçu grâce à la masse critique.

J'ai tenu bon et je n'ai pas lu les autres critiques du livre avant d'écrire la mienne. Vous aurez donc mon avis sans influences extérieures, en positif ou négatif.

J'ai postulé pour ce livre car il m'a fait penser à "Angélique, Marquise des Anges" d'Anne et Serge Golon, que j'ai beaucoup aimé. J'ai espéré retrouver l'ambiance et la qualité de ce livre…

Le livre se lit facilement. Une fois dedans, on va jusqu'au bout assez rapidement. J'ai appris quelques éléments sur la révolution mais pas autant que je l'espérais. Caroline passe la plupart de son temps à fuir la guillotine et comme elle, on reste beaucoup dans l'ignorance de ce qui se passe à Paris. Cette première partie se passe de 1789 à 1794 et on ne parle jamais de l'exécution du roi Louis XVI! (janvier 1793)

Autre petite déception, j'avais espéré découvrir les coulisses de la cour, après avoir découvert celle de Louis XIV dans "Angélique". Mais on n'en parle pas.

Le quatrième de couverture et la préface insistent beaucoup sur la ressemblance avec "Autant en emporte le vent" de Margaret Mitchell. Je n'ai donc pas pu m'empêcher d'y penser tout le long de ma lecture et de comparer les deux héroïnes. Par plusieurs points elles se ressemblent. Elles sont égoïstes, coléreuses, très belles, elles vivent pendant une période troublée, leurs modes de vie sont détruits par la guerre, … Scarlett est une vrai peau de vache, mais elle reste attachante. On comprend ce qui attire Rhett Butler. Son caractère fort, sa volonté de fer, … Elle ne veut dépendre de personne, prend sa vie en main et assume ses actes. Je trouve Caroline bien fade à côté. Elle me semble fort stéréotypée. Une belle plante frivole avec des œillères. Le monde se désagrège autour d'elle, des gens se font tuer à la pelle et elle ne pense qu'à refaire son intérieur, s'acheter des robes, … Je comprends bien qu'elle fait l'autruche pour se protéger, mais là c'est une autruche de compétition. Après la façade de beauté, il ne reste rien, sauf une enfant gâtée qui ne voit pas ce qu'il y a de mal à mentir, tromper, …

Comme il est dit dans la préface, ce roman a été écrit pour devenir un best-seller. Il y est arrivé. On retrouve une bonne partie des ingrédients. Mais pour moi il manque le principal. Des personnages réalistes, attachants et qui ont de la profondeur. Le résumé et les références m'ont attirée dans ce premier tome mais je ne me lancerai pas dans la suite.

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